étudiantes travail projet court métrage

ILCF : Le cinéma pour apprendre

Lumières, caméra… Action !  Dans le cadre de leur apprentissage du français à l’ICLF, une vingtaine d’élèves ont appris à réaliser leur propre film lors du cours « la fabrique du court-métrage ». Avec ce programme de 22 heures, les étudiants travaillent sur les bases théoriques du cinéma et de la réalisation, avant de passer derrière la caméra pour réaliser leur propre court-métrage.

« C’est un exercice de pédagogie par projet, le but est de s’appuyer sur la créativité des étudiants » explique Lise Moyon, enseignante à l’ICLF à l’origine du cours. Un format qui permet aux élèves d’apprendre en pratiquant, et de se libérer des pressions de la salle de classe. « C’était intéressant de pouvoir créer quelque chose nous-mêmes » approuve Mariana, « ça faisait un bon mélange entre apprendre de nouvelles choses et travailler sur nos idées. »

Si la réalisation d’un court-métrage convient aussi bien à la pédagogie par projet, c’est qu’il s’agit de l’art collectif par excellence ! La réalisation d’un film demande une grande variété de talents, qui permettent à chaque élève de s’exprimer selon ses forces. Les plus créatifs se penchent sur le scénario, les plus expressifs deviennent acteurs, les plus rigoureux supervisent le script... « Cela demande beaucoup de travail en groupe et de communication » note Luisa.

Les étudiants eux-mêmes ont donné une nouvelle dimension à cette classe. En plus de travailler leur français, ils ont choisi d’apprendre les uns des autres. « J’ai remarqué plein de choses qui étaient naturelles pour moi, mais pas dans d’autres pays » explique Oscar, « mais on a aussi compris ce qui nous rassemble. »

Les trois films qu’ils ont réalisés partagent d’ailleurs un thème commun : la rencontre en France de différentes cultures. La 6ème extinction traite d’environnement au travers des différences de comportements écologiques entre pays. Quand des droites parallèles se croisent parle du quotidien lyonnais de deux étudiantes, une coréenne et une colombienne, montrant aussi bien leurs différences que leurs similarités. Enfin, Sucré-Salé propose de voyager à travers le monde grâce aux spécialités culinaires des étudiants.

Les réalisations des différents groupes