Témoignage de Sepehr Iranpour

Pourquoi avez-vous choisi l'ILCF pour votre lieu d'apprentissage ?

Quand j’étais en Iran, j’ai rencontré des amis qui habitaient à Lyon et qui étaient étudiants à l’ILCF. Ils étaient vraiment satisfaits des programmes. D'après ce qu'on m'a dit, les cours sont bien organisés. L’ILCF organise aussi des activités pour les étudiants et les divertissent, tout en impliquant des activités pédagogiques, et cela m’a vraiment attiré.


Qu'elles étaient vos attentes avant votre départ pour la France ?

Avant d’arriver, j’avais peur parce que j’avais entendu que les Français étaient très arrogants et qu’ils ne communiquaient pas avec les étrangers. Heureusement, les habitants de Lyon sont vraiment sympathiques et aimables. L’architecture de la ville est aussi complétement différente de mon pays et est vraiment extraordinaire.
Et peut-être que ce que je n’oublierai jamais, c’est la Fête des Lumières. J’en avais entendu parler au près de mes amis en Iran, mais je ne m’attendais pas à cet énorme spectacle.
Une expérience unique et magnifique, et je suis sûr que peu importe où je serai à ce moment de l’année, je reviendrai à Lyon pour la vivre ici et profiter de toute sa splendeur.

Qu'est-ce qui vous a surpris le plus quand vous êtes arrivé à Lyon ?

Au début, je pensais que la ville serait sale, avec des métros très vieux. Mais en réalité, la ville était très propre et jolie. Un autre truc qui m’a vraiment surpris, c’est que les gens se mouchent en public, un truc qui serait considéré comme super impoli en Iran ! Voilà, c’était mon premier choc culturel.

Votre film reflète l'expérience de l'étudiant international, parlez-nous davantage de ce projet et de l'inspiration derrière.

Alors, pendant les premières semaines après mon arrivée ici, j’essayais beaucoup de montrer mes émotions. Je cherchais plein d’idées, plein de sujets qui pourrait refléter ma réalité. Un jour, Pouya [un autre étudiant iranien à l’ILCF et acteur principal dans le film] m’a dit : « Tu peux écrire quelque chose sur le jour de mon anniversaire. ».
Je pense que la première chose à laquelle chaque immigré pense, c’est « Comment puis-je passer mon anniversaire tout(e) seul(e), sans mes proches ? ». Je crois que ce court-métrage pourrait devenir une langue commune entre tous les étudiants étrangers, et qu’ils pourraient bien s’y reconnaître.

Lire l’article concernant le court-métrage ici.